Aubazine, au commencement était la foi

Lorsque deux prêtre ont découvert cet endroit perdu au coeur de la Corrèze, ils on décidé d’y vivre en hermites. Ce lieu austère s’appelait encore Obazine. – Isabelle Cerboneschi, Aubazine

Aubazine est née du désir impérieux de deux prêtres, dont l’un s’appelait Etienne, qui souhaitaient vivre en ermites dans ce lieu qui, jusqu’au XVIe siècle, s’appelait encore Obazine. Par sa foi rayonnante, sa bienveillance et son intelligence, Etienne eut tôt fait d’attirer à lui nombre de disciples désireux de le suivre sur cette voie d’austérité. 

Il fit construire deux monastères, un pour les femmes dans le proche vallon du Coyroux, isolé au fond d’une gorge, et un pour les hommes, qui est devenu plus tard l’orphelinat où Gabrielle Chanel passa sept années de sa vie. La règle qui prévalait à Obazine était celle de saint Benoît ainsi que les usages monastiques cisterciens. L’évêque de Limoges a consacré les deux églises en 1142. 

En 1860, le lieu est devenu un orphelinat dirigé par la congrégation du Saint-Cœur de Marie.

Depuis 1965, l’abbaye relève de l’Eglise grecque-melkite catholique, une église de tradition byzantine unie à Rome. Mais l’esprit cistercien reste inscrit dans la moindre de ses pierres et jusque dans ses vitraux.

Remerciements : un immense merci à Monsieur Luc-Emmanuel Feuillet, ex-conservateur de l’abbaye d’Aubazine, qui fut un guide précieux et patient dans les couloirs de l’abbaye le long des travées de l’église abbatiale Saint Etienne, ainsi qu’un merveilleux conteur de l’histoire d’Etienne d’Obazine.